Biographies

Lise Vaillancourt œuvre dans le milieu théâtral depuis 31 ans. Après avoir codirigé le Théâtre expérimental des Femmes (TEF) de 1982 à 1987, elle oriente son travail vers l’écriture dramatique. Elle est l’auteure de deux romans et d’une quinzaine de pièces de théâtre. Deux fois finaliste au prix du Gouverneur général du Canada en 1996 et 2000, elle a été invitée en résidence au Art Studio de Banff (Canada), au Festival International des Francophonies en Limousin (France), à la Fabrique de Guéret (France), au Centre des écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles (Belgique), à La Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon (France) et au Théâtre La Licorne (Québec).

De 2008 à 2012, quatre de ses pièces ont été créées en autant d’années: Les Exilés de la lumière à Espace libre Une histoire pour Édouard au Centre de diffusion Les Gros Becs à Québec, Tout est encore possible au Théâtre d’Aujourd’hui et plus récemment, La corneille au Théâtre du Rideau Vert. Toutes ses pièces pour enfants produites par Dynamo Théâtre et le Théâtre des Confettis ont connu d’importantes tournées en Europe, en Asie, au Canada et au Québec. Ses pièces et ses romans ont été publiés aux herbes rouges, chez Dramaturges Éditeur et chez Leméac.

Depuis 2006, elle collabore avec Pierre-Paul Savoie à titre de dramaturge. Elle est actuellement présidente du Centre des auteurs dramatiques, enseigne à l’École Nationale de théâtre et termine son troisième roman.

Née à Québec, d’un père franco-manitobain et d’une mère gréco-britannique, Myriam Allard grandit dans une maison où la musique, la danse et l’ouverture à l’autre se vivent au quotidien. Sa rencontre avec le flamenco provoque un séisme : en 1998 elle quitte sa terre natale pour l’Espagne où elle réside et se forme auprès de grands maîtres durant 6 ans avant de s’installer à Paris pour 2 ans. Ses débuts professionnels se font sur les planches des traditionnels tablaos en Espagne, avant d’intégrer différentes formations en Europe, aux États-Unis, au Japon – dont la compagnie d’Israel Galvan.

Pleine de ses expériences outre-mer, elle rentre à Montréal et fonde en 2006 avec Hedi Graja La Otra Orilla – l’autre rive; un espace de parole au sein duquel ils signent des œuvres décloisonnées et poétiques : un alliage inattendu de danse, chant, musique, théâtre. Leurs créations vont à la rencontre des spectateurs au Québec et au Canada, ainsi qu’aux États-Unis, en Écosse et en Colombie, trouvant écho partout sur leur passage.

Pour Myriam Allard, le corps sait tout. Il est pluriel, et il danse. Chaque geste traduit sa quête de transcendance, chaque jeu de tension cherche la rencontre avec l’autre. S’appuyant sur sa profonde maîtrise des codes flamencos, sa danse se libère des cadres esthétiques canoniques et développe un langage à l’intérieur duquel l’instinctif côtoient tour à tour le sensible, le raffiné : et dans les profondeurs jaillissent une force latente, une tension sourde.

Myriam Allard est devenue au fil des années une référence nationale. Tour à tour chorégraphe, interprète, directrice artistique, mentor, collaboratrice, enseignante et mère de deux enfants, elle n’a de cesse de partager sa vision du monde en réfléchissant à chaque fois plus de lumière.

Mireille Leblanc oeuvre depuis plus de 30 ans dans le milieu de la danse contemporaine.

L’artiste multidisciplinaire Mireille Leblanc a travaillé pour plusieurs compagnies de danse montréalaises de calibre international qui l’ont amenée à voyager dans plusieurs pays européens, nord-américains et sud-américains : elle danse principalement pour O Vertigo danse, directrice artistique Ginette Laurin. Elle poursuit avec Carbone 14, directeur artistique Gilles Maheu, et Ex Machina auprès du directeur artistique Robert Lepage.

Elle chante et danse pour la production “Strata”, directeur artistique Pierre-Paul Savoie, présentée en Norvège, Espagne et Canada lors de la saison 2002-2003.

En 2000 et 2002, elle reçoit deux bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec pour les créations chorégraphiques de La Dérive (2002) et de Parcelle d’éternité (2000). Elle participe, en tant que chorégraphe, à plusieurs productions lyriques et de théâtre tels que Quand l’opéra bouffe, Le paradis mobile, La fille de Rappaccini, etc.

Elle participe à la mise en scène et chant pour les spectacles de l’ensemble vocal Mruta Mertsi. Ainsi comme comédienne-chanteuse-percussionniste, elle donne de nombreux spectacles avec Les Secrétaires Percutantes.  Comme comédienne, elle interprète une femme du choeur dans Les troyennes d’Euripide au TNM, Sèdna dans Les perséides et Méridithe dans La fin de l’été.

Pour l’année 2003-2004, elle reçoit une bourse d’étude de Dancer Transition Resource Center comme chanteuse et percussionniste.

Mireille a participé à plusieurs productions cinématographiques et télévisuelles citons: La nuit du déluge, réalisation de Bernard Hebert, September Song de Niv Fishman, Le gala des Oliviers, Les choix de Sophie, corps à corps le Québec à 50 ans de Jean-Claude Burger etc.

Déménagée en Suède en 2001, elle figure parmi les chorégraphes établies de Gothenberg (Suède), elle reçoit des subventions de Göteborg Kulturnämnden, de Västra Götalandregion et de Statens Kulturråd de la Suède pour les créations de Den Osynliga Scenen (2015), Metamorfos (2013), Shadow Place (Allemagne 2012), Dreams of time (Mexico 2012), Jag är ett vrak (2010), Det Sjunde Sinnet (2007), Mechanic Motion (2006) et Lost Angel (2004).

Elle a fondé depuis la compagnie de danse Det Sjunde Sinnet en collaboration avec le compostieur et “média artist” Åke Parmerud. La pièce sous le même nom (Det Sjunde Sinnet) c’est vue octroyer en 2011 le prix Walter Fink de ZKM Center for Art and Media en Allemagne.

Elle a de plus créé les pièces Paketet (2015), Wave pour Schillerska Gymnasiet (2013), Je suis moche pour PPS Danse (Montréal 2009), Virvelvinden (2008) et Vilddjurets Skugga (2007) pour Regionteater Väst, Confusion of a starving heart pour Ismo dance co (Finland) (2005) et Apatie pour Angerde Gymnasiet (2005). Elle a travaillé comme maître de ballet au Göteborgsopera (2005-2006).

 

Natif de Rouyn-Noranda, David Rancourt est un artiste en danse établi à Montréal depuis 1999. Après une formation aux Ateliers de danse moderne de Montréal (maintenant EDCM) sa versatilité et son grand amour des formes plurielles de danse lui permettent, à titre d’interprète, de défendre une riche gamme de propositions chorégraphiques. En vingt ans, il s’est illustré dans une cinquantaine de productions, dont une trentaine de créations, parmi lesquelles on retrouve des oeuvres phares dans le parcours de certains créateurs. Pensons entres autres à bODY_rEMIX/les_vARIATIONS_gOLDBERG (2005) de Marie Chouinard, Anatomies (2006) de José Navas, La marche invisible (2010) d’Annie Gagnon, Danse Lhasa Danse (2012 recréation 2020) de Pierre-Paul Savoie ainsi que Ravages (2015) et Le cri des méduses (2018) d’Alan Lake. Tôt dans sa carrière, il fait la rencontre de Paula de Vasconcelos qui, au fil de près de 7 ans de collaboration, lui prodigue de profonds apprentissages sur le métier et la création. Il y découvre le pouvoir du dialogue, une richesse des relations humaines en création et y voit la relation étroite entre l’organisation, le travail de l’artisan et le créatif.

Permettre à ce que la danse ou le geste créateur, prenne source à l’intérieur de soi pour ensuite être partagé est une quête de sa pratique artistique. C’est en partie ce qui le stimule à suivre, depuis son arrivé en ville, les enseignements et guidances de Marie-Claude Rodrigue à travers la pratique du Qi Gong. Cette pratique millénaire s’est taillée une place précieuse dans le cheminement de l’artiste qui y trouve un endroit où évoluer humainement, physiquement, émotionnellement et spirituellement. David fait d’ailleurs partie de l’équipe d’enseignants de l’école Fragments Libres où il partage certains trésors de cette pratique à des gens de tous âges et horizons.

« À titre de créateur, j’estime que le geste sensible de l’artiste est politique.
Je tente d’incarner le changement que j’aimerais voir dans ce monde. » – David Rancourt

Soucieux et conscient d’enjeux communautaires comme la reconnaissance du statut de l’artiste (en particulier celui du danseur/se) et la nécessité de permettre à ce que nos créations puissent rencontrer leur public et se déployer sur différents territoires. Il reconnaît par contre que nos pratiques ne peuvent plus se soustraire d’enjeux de société encore plus important tels la répartition des pouvoirs et des richesses, le vivre ensemble et la protection de l’environnement.

Depuis quelques années, sa pratique évolue en occupant différentes fonctions. Alternant entre les rôles de chorégraphe, d’interprète, d’enseignant, de directeur des répétitions, d’oeil extérieur et d’assistant à la direction artistique, David affine son sens du travail d’équipe et de coordination des éléments humains, artistiques et techniques propre au développement d’un projet créatif. Ces multiples fonctions deviennent des atouts précieux dans son nouveau rôle de directeur artistique de PPS Danse. Désireux que PPS Danse continue d’être un carrefour de rencontres entre artistes, disciplines et publics, il espère que sa grande connaissance du milieu fasse de lui un directeur artistique rassembleur, capable d’ouverture, d’écoute, de prise de risque et de liberté.

Parallèlement à ce nouveau rôle, il poursuit ses activités d’interprète auprès des créateurs Ariane Boulet, Caroline Laurin Beaucage, Aurélie Pedron et Alan Lake.

Pour résumer ses aspirations et inspirations, il paraphrase une grande femme de la danse, Linda Rabin, qui lui communique et enseigne par la pratique du Continuum « qu’il ne s’agit pas ici de faire du mouvement, mais plutôt d’écouter, de se mettre au service et de laisser exprimer le mouvement que nous sommes ».

 

Amélie Rajotte détient un diplôme d’Études chorégraphiques en danse contemporaine du Conservatoire national de Grenoble en France, où elle reçoit une formation axée à la fois sur l’interprétation et la création (2000-2003).

Dans le cadre de ses études, elle travaille avec des chorégraphes et artistes de diverses disciplines comme Rodolfo Araya, Dominique Boivin, Pascal Mengelle, Bruno Meyssat, Manolie Soysouvanh et le Quatuor Albrecht Knust. Suite à l’obtention de son diplôme, elle s’installe à Paris pendant trois ans afin de poursuivre sa formation d’interprète auprès de chorégraphes et enseignants dont Mié Coquempot, Trisha Bauman et Pierre Doussaint.

Elle développe ainsi ses aptitudes d’improvisatrice, approfondit la technique Release, aborde le Feldenkrais et le BMC et les techniques de voix liées au mouvement. Tout en effectuant un diplôme d’État de professeur de danse au Cefedem de Rouen, elle participe à plusieurs projets entre autres, avec les chorégraphes Nadine Beaulieu, Sylvain Groud, Virginie Quignaux et la compagnie K622.

Depuis 2006, elle enseigne la danse contemporaine à Montréal et travaille depuis 2010 comme interprète pour la compagnie PPS Danse. Rajotte poursuit également une démarche de création chorégraphique. Elle a créé entre autres, les pièces In Fact, I’m Gross (2009), Tenir debout (2009), The Squirrel and the Mirror (2011) et Carnaval (2014). Elle est membre artiste et co-fondatrice de LORGANISME, regroupement montréalais d’artistes en danse contemporaine.

Thierry Gauthier est compositeur et artiste multidisciplinaire, il est né en 1970 au Québec et il est établi à Montréal depuis 1989.  Ses compositions ont remporté plusieurs prix internationaux.

Le compositeur prolifique et éclectique se démarque par ses techniques expérimentales. Sa démarche préconise l’imposition de contraintes et le développement de nouveaux processus. Il compose et produit de la musique et des compositions audiovisuelles pour films, vidéos, séries télévisées, documentaires, pièces de théâtre, danse contemporaine, multimédia, installations et performances multidisciplinaires.

Musicien multi-instrumentiste, il a joué au sein d’une quinzaine de formations de toute facture et dans plus de 250 concerts à travers le monde.

www.thierrygauthier.com

Jeffrey Hall est un artiste des arts de la scène, un danseur, un acteur, un chorégraphe et un metteur en scène / chorégraphe depuis 28 ans. Il possède une connaissance approfondie dans de nombreux domaines artistiques, ce qui lui a permis de créer autant dans de petits théâtres que sur les plus grandes scènes du monde. Sa prolifique carrière artistique continue avec des explorations créatives en danse, film, théâtre, et dans les arts du cirque, en tant qu’artiste, chorégraphe ou metteur en scène. Reconnu pour son mélange spectaculaire de performance athlétique avec un éclectisme artistique hors pair, il innove en rassemblant l’humour, les dialogues et la performance dans un style physique très théâtral.

En 1989 et 1990, Jeffrey Hall a gagné le titre de Champion canadien de Frisbee Freestyle, et c’est ce sport qui l’a amené aux arts de la scène. Il a obtenu un Baccalauréat en Danse contemporaine à l’Université Concordia, et a travaillé avec beaucoup de chorégraphes indépendants, à Montréal et au sein de compagnies internationales, dont les plus grands directeurs québécois en danse, théâtre et en cinéma.

Pendant plus de dix ans, il a également créé des œuvres en collaboration avec son partenaire artistique, Pierre-Paul Savoie, gagnant ainsi une reconnaissance internationale comme danseur et chorégraphe.

Son style de création éclectique lui a conféré une réputation de chorégraphe en théâtre physique. Il travaille sur l’essence des situations, remises en question par la scène, le design et la structure architecturale. Jeff Hall n’a jamais reculé devant les difficultés, et a travaillé avec les attributs uniques de chaque artiste, qu’ils soient des danseurs, des acteurs ou actrices, des athlètes et des acrobates de cirque.

Depuis les dernières années, il a travaillé en étroite collaboration avec des créateurs et directeurs d’acteurs des plus imminents au Québec, ce qui lui permet de continuer à développer ses propres habiletés en tant que créateur et directeur. Il a assisté Gilles Maheu lors de la création de son dernier spectacle de Carbone 14, La bibliothèque et il a également dirigé la production lors de sa reprise à 2005. Le réputé Robert Lepage l’a aussi accueilli dans son équipe en tant que son assistant lors de la reprise de la Trilogie des dragons en juin 2003. Au même moment, il épaulait une magicienne du théâtre montréalais, Marie Brassard, dans la mise en scène de sa nouvelle production, La noirceur. L’automne 2004 etait le moment idéal pour entrer à l’Institut national de l’Image et du Son (INIS) ou il a complété le programme de direction de film.

Jeffrey Hall a récemment travaillé sur les chorégraphies de Zaia 2008 et Totem 2010, par le Cirque du Soleil. TOTEM et présentement en tournée mondiale.

En 2011, Jeffrey avait la bonne heure de prendre la direction d’un spectacle permanent de danse traditionnelle et arts du cirque à Bali (Indonésie), Devdan et en 2012 Jeff est revenu sur scène pour le première fois depuis dix ans avec sa chorégraphie le touchant Falling.

Il a ensuite écrit et dirigé Circo Jumbo en 2013, qui fut créé au Chili et présenté devant 350,000 personnes au Chili et au Pérou. En 2014, une autre création de Circo Jumbo fut présentée devant 500,000 personnes dans 120 arénas au Pérou, au Chili et en Colombie.

En juillet 2014, il écrit et dirige et Harricana – Le spectacle, une production extérieure et interdisciplinaire à grand déploiement pour 55 artistes, célébrant le 100ième anniversaire de la ville d’Amos en Abitibi et qui fut présentée devant 20,000 personnes.