Benoît Côté reçoit son prix en composition du Conservatoire de musique de Montréal en 2005. Il a aussi un doctorat en musique de l’Université de Montréal. Artiste versatile, il compose des musiques pour le théâtre, la danse et la publicité. De plus, il reçoit des commandes d’œuvres de l’ECM+, de Code d’accès, de l’ensemble de flûtes Alizé, de New Music Concerts de Toronto, de l’Orchestre Symphonique de Longueuil ainsi que de la Société de musique contemporaine du Québec pour la pièce musico-théâtrale La Fugue, prix Opus meilleure production jeunesse 2010, qui a déjà été présentée plus d’une centaine de fois au Québec et à l’étranger.

En 2006, il remporte un premier prix de composition de la Fondation SOCAN pour sa pièce dis-moi quelque chose, ainsi qu’un second prix de cette même fondation pour sa pièce Pan-toutt en 2008. Il est en nomination en 2007 pour le Prix Opus de la création de l’année pour sa pièce Les Chiens.

Musicien polyvalent, il est invité au Festival en Chanson de Petite-Vallée 2007 en tant qu’artiste en résidence. Depuis 2005, il est impliqué dans des essais de théâtralisation de concerts, pour lesquels il est tour à tour auteur, scripteur et metteur en scène.

Reconnue et appréciée de ses pairs, Audrée Southière est une comédienne dont le talent dépasse le théâtre. Artiste pluridisciplinaire, le chant, la danse et la musique sont autant de formes d’art qui lui sont familières. En plus d’une formation en art dramatique, profil Jeu, de l’Université du Québec à Montréal, Audrée Southière a effectué plusieurs classes de maître au fil des ans pour approfondir son interprétation.

Travaillant au cinéma, à la télévision et au théâtre, Audrée Southière œuvre également à titre d’animatrice, directrice artistique et auteur. Depuis 2004, elle a œuvré avec plusieurs grands noms de la scène québécoise. En se joignant à l’équipe de PPS Danse, Audrée Southière s’imerge dans l’univers de la danse contemporaine. Elle tiendra d’ailleurs le rôle de la dompteuse dans plusieurs représentations de Contes pour enfants pas sages au cours de la saison 2012-2013.

Edward Toledo est diplomé de Ladmmi et détient une formation classique de Ballet Divertimento.  En 2007, il se joint à Pigeons International pour la création de  »Kiss Bill » de Paula de Vasconcelos présenté à l’Usine C en 2008, ainsi qu’en tournée au Brésil en 2009.  Il danse dans le vidéo clip Minuit d’Andrée Watters chorégraphié par Manon Oligny et dans  »Le Chemin qui marche » chorégraphié par Harold Rhéaume pour le 400ième de la Ville de Québec.  C’est avec Carpe Diem d’Emmanuel Jouthe qu’il fait la tournée de « Cinq Humeurs » en 2010-2011. On peut le voir dans « Contes pour enfants pas sages » de Pierre-Paul Savoie.

Nicolas Patry découvre la musique et le mouvement au coeur des ensembles chorégraphiques de divers groupes au Canada et aux États-Unis. Au cours de sa formation à LADMMI, école de danse contemporaine, dont il sort diplômé en 2008, Nicolas ouvre son horizon sur différentes approches de la danse. Les diverses énergies composant le mouvement et les rythmes s’y rattachant sont souvent le moteur de sa danse et de son interprétation.

Ses débuts sur scène en tant qu’interprète sont marqués par une collaboration de six semaines avec Ruddy Perrez, Chantal Caron et Lina Cruz pour Fila 13. Ensuite, il participe à l’événement Osez! par la compagnie Danse K par K. Ceci lui permet de faire la rencontre de Mélanie Demers, chorégraphe invitée. Ainsi, il a la chance de se joindre à l’équipe de MayDay en 2009 pour la création Junkyard/Paradise. Depuis, Nicolas a également travaillé pour le Cirque du Soleil et fait partie de la distribution du nouveau spectacle de Éros & Trial de Deborah Dunn, Orlando.

Valérie commence à s’intéresser au travail technique des arts de la scène vers l’âge de 14 ans. C’est en travaillant au sein de nombreuses compagnies théâtrales et musicales, pour ensuite y ajouter le milieu de la danse contemporaine et du cirque, qu’elle explore et précise sa formation en se concentrant surtout dans le domaine de la lumière.

Occupant les rôles de régie lumière ou régie générale, directrice technique, chef LX, direction de production ainsi que conception d’éclairage, on la retrouve entre autre chez Tuyo, PPS Danse, Pigeons International, les Productions Éclats de Rire,  Bernard Adamus, le Festival Carmagnole, le Théâtre Acharnée et de nombreuses autres créations, tant expérimentales que de grandes envergures.

Artiste polyvalente, Marie-Josée Chartier navigue aisément dans les milieux de la danse, de la musique, de l’opéra et du multimédia, en tant que chorégraphe, interprète, metteur en scène, chanteuse ou enseignante. Son travail a été présenté dans de prestigieux festivals au Canada, en Europe et Amérique latine et a également été le sujet de films documentaires. Elle est la lauréate de nombreux prix et bourses, notamment le K.M. Hunter Artist Award (2001), et neuf nominations aux prix Dora Mavor Moore et lauréate pour fifty-one pieces of silver et, avec le collectif URGE, deux prix Dora pour And by the way Miss. Depuis 2000, Marie-Josée collabore régulièrement comme metteure en scène avec Queen of Puddings Music Theatre, le Gryphon Trio, Tapestry Opera, Toca Loca, Arraymusic et l’Ensemble Contemporain de Montréal.

En 2003, Marie-Josée Chartier fonde la compagnie Chartier Danse pour supporter ses activités artistiques. Son répertoire chorégraphique est marqué par l’influence de la musique, de la littérature et des arts visuels contemporains en termes de concept, composition et structure dynamique. De là, des thématiques plus personnelles s’y croisent pour former des œuvres qui cherchent à élucider, exposer ou déconstruire la vulnérabilité de l’être humain.

Des productions acclamées et à grande échelle sont nées telles que Stria, un spectacle solo pour Chartier en tournée nationale (2013), petites danses (2014), un festival de dix oeuvres courtes chorégraphiées par Chartier et co- présentées avec avec Soulpepper à Toronto, Red Brick célébrant le compositeur Michael J. Baker avec Arraymusic, Contes pour enfants pas sages avec PPS Danse, Screaming Popes avec fabrik Potsdam en Allemagne, Bas-Reliefs avec Danse-Cité.

Mathilde a commencé très jeune à s’intéresser à la représentation. Après avoir pratiqué longuement la danse et la gymnastique, elle s’intéresse au théâtre. Elle fait donc ses études collégiales au Cégep de St-Laurent, où elle décide de faire du théâtre son métier. Très rapidement, elle choisit la création en formant avec 3 autres comédiennes le Théâtre AcharnéE.

Elle développe à ce moment un intérêt marqué pour le théâtre qu’on peut dire engagé. Elle s’intéresse aux formes artistiques qui peuvent dénoncer et questionner nos choix de sociétés. Pour acquérir des outils professionnels plus solides, elle étudie ensuite au Conservatoire d’art dramatique de Montréal où elle fait la rencontre de plusieurs formes traditionnelles théâtrales. C’est en sortant des murs de l’éducation qu’elle commence sa propre démarche. Elle remettra alors en question les traditions et cherchera un autre type d’expérience. Ce qui l’intéresse désormais, au-delà du jeu, c’est l’expérience même d’échange avec les spectateurs lors d’une représentation d’art vivant. La notion de donner, de recevoir et de transformer le spectateur devient pour elle une nécessité. Elle explorera donc cet aspect du jeu comme interprète, mais aussi comme créatrice, marionnettiste et danseuse surtout dans le milieu du théâtre jeune public à travers de nombreux spectacles interdisciplinaires. L’ouverture naturelle des enfants et leur extrême générosité inspirent Mathilde qui cherche à recréer ce rapport avec les adultes. Sa démarche s’affine en travaillant avec Reynald Robinson, Pierre-Paul Savoie, Hélène Ducharme et Germain Pitre.

La recherche de Mathilde, comme interprète, créatrice et metteure en scène, se concentre oui sur l’aspect social et engagé des arts vivants, mais aussi sur la limite fragile entre la fiction et la réalité. Le spectateur domine sa démarche, puisque sans lui rien n’est possible. Elle cherche à comprendre comment à travers une démarche d’autofiction, la présence théâtrale peut rencontrer l’expérience transcendantale de la scène.

Dany Desjardins amorce sa démarche artistique très jeune à travers le dessin et le théâtre. Après ses études en arts visuels à Alma, il complète un programme en danse à Drummondville et poursuit ses études à LADMMI à Montréal. Depuis mars 2007, Dany a travaillé pour la compagnie Marie Chouinard, PPS Danse, Dave St-Pierre inc., Bouge de là, KparK, Maribé – sors de ce corps, et collaboré avec les chorégraphes Catherine Gaudet, George Stamos, Emmanuel Jouthe, David Pressault  et  Kathy Ward.

Il compose Shitoi & Dordur  pour Danses Buissonnières 2007_les classes. Avec cette même pièce, il participe au Festival TransAtlantique, Vue sur la relève et remporte la bourse Cirque du soleil en 2008. Il présente ensuite sa deuxième pièce All villains have a broken heart dans le cadre de Danse Buissonnière 2008_les gradués, et faisait partie de la programmation du OFFTA en 2009. Du CALQ, Dany a reçu une bourse de résidence à Berlin où il a créé le solo On Air présenté à  Tangente, Piss in the pool et le festival Transatlantique. Pow Wow fut présenté au Théâtre Lachapelle en octobre 2011 et son dernier projet solo Winnin’ en décembre 2014. A titre de conseiller aux mouvements, il collabore avec la compagnie La Tortue Noire et crée Daidalos en 2012.

Amélie Rajotte détient un diplôme d’Études chorégraphiques en danse contemporaine du Conservatoire national de Grenoble en France, où elle reçoit une formation axée à la fois sur l’interprétation et la création (2000-2003).

Dans le cadre de ses études, elle travaille avec des chorégraphes et artistes de diverses disciplines comme Rodolfo Araya, Dominique Boivin, Pascal Mengelle, Bruno Meyssat, Manolie Soysouvanh et le Quatuor Albrecht Knust. Suite à l’obtention de son diplôme, elle s’installe à Paris pendant trois ans afin de poursuivre sa formation d’interprète auprès de chorégraphes et enseignants dont Mié Coquempot, Trisha Bauman et Pierre Doussaint.

Elle développe ainsi ses aptitudes d’improvisatrice, approfondit la technique Release, aborde le Feldenkrais et le BMC et les techniques de voix liées au mouvement. Tout en effectuant un diplôme d’État de professeur de danse au Cefedem de Rouen, elle participe à plusieurs projets entre autres, avec les chorégraphes Nadine Beaulieu, Sylvain Groud, Virginie Quignaux et la compagnie K622.

Depuis 2006, elle enseigne la danse contemporaine à Montréal et travaille depuis 2010 comme interprète pour la compagnie PPS Danse. Rajotte poursuit également une démarche de création chorégraphique. Elle a créé entre autres, les pièces In Fact, I’m Gross (2009), Tenir debout (2009), The Squirrel and the Mirror (2011) et Carnaval (2014). Elle est membre artiste et co-fondatrice de LORGANISME, regroupement montréalais d’artistes en danse contemporaine.