Inspirés par l’univers ludique de Jacques Prévert, les ateliers offrent de créer des ponts entre la littératie et la danse contemporaine, avec l’objectif de sensibiliser les participants au processus de création chorégraphique.

Diplômé de l’Université du Québec à Montréal, Emmanuel Jouthe cofonde la compagnie Danse Carpe Diem et s’y démarque comme chorégraphe/interprète. Après quatre ans de codirection artistique assumée par six membres chorégraphes et interprètes, Emmanuel Jouthe devient en 1999 l’unique directeur artistique de Danse Carpe Diem/Emmanuel Jouthe. Son vocabulaire chorégraphique unique croisant énergie vive et intensité dramatique est rapidement remarqué par les producteurs nationaux et internationaux. Il entame alors de nombreuses collaborations et, au cours des dix dernières années, réalise plus d’une quinzaine de pièces qui viennent alimenter son répertoire. Constamment en ébullition et en quête de nouveaux défis, il n’hésite pas à travailler sur des projets en relation avec d’autres chorégraphes et artistes tout en cherchant de nouvelles manières d’explorer d’autres territoires scéniques (in situ) et des relations de proximité entre le spectateur et la danse comme Écoute pour voir (2008), Suites perméables (2015) et Chairs miniatures (2015) en témoignent.

Anne Plamondon est chorégraphe, interprète et pédagogue. Elle danse d’abord avec les Grands Ballets Canadiens avant de se joindre au Nederlands Dans Theater 2 (1995-1998) puis au Gulbenkian Ballet (1998-2000). Pendant cette période, elle interprète les œuvres de plus de trente chorégraphes, dont Jiří Kylián, Ohad Naharin, Hans Van Manen, Angelin Preljocaj, Gideon Obarzanek, Paul Lightfoot et Sol León.
Elle revient ensuite au Québec, où elle travaille entre autres avec Marie Chouinard, Marcos Moreau et surtout Crystal Pite, auprès de laquelle elle participe à quatre créations. Elle se joint en 2002 à Victor Quijada pour fonder le groupe RUBBERBANDance, dont elle assure la co-direction artistique de 2006 à 2015. Au sein de la compagnie, Anne participe à la création de plus de dix œuvres pour la scène et de trois courts métrages. Elle contribue également à l’élaboration de la méthode RUBBERBAND, qu’elle enseigne depuis à travers le monde.
Par la suite, avec la complicité de la metteur en scène Marie Brassard, elle crée les solos Les mêmes yeux que toi (2012) et Mécaniques Nocturnes (2017).
En 2018, elle fonde l’organisme Anne Plamondon Productions, pour mener à bien ses propres projets de création et générer de nouvelles collaborations artistiques.

Corps Amour Anarchie est une rencontre inédite entre l’œuvre de Léo Ferré et la danse contemporaine. Le spectacle réunit sur scène 10 artistes qui incarnent l’oeuvre de Ferré avec originalité et puissance.

Native de la ville de Québec, Sara est diplômée de l’École Supérieure de Ballet  Contemporain. Récipiendaire de nombreux prix d’excellence dont celui du Lieutenant gouverneur du Québec, elle s’est illustrée au sein du Jeune Ballet du Québec. Sur  plusieurs scènes à travers le monde, elle interprète des créations de nombreux  chorégraphes dont Shawn Hounsell, Hélène Blackburn, Mario Radacovsky, Victor  Quijada, Christophe Garcia, Thierry Malandain, Kristen Cere, Iréni Stamou et plusieurs  autres. 

De 2003 à 2006, elle danse au sein des Grands Ballets Canadiens de Montréal pour la  production de Casse- Noisette dans les rôles de corps de ballet. 

Dès sa sortie de l’ESBQ, en 2006, elle joint BJM Danse où elle se produit notamment  dans des pièces d’Azure Barton, Rodrigo Pederneiras, Crystal Pite et Mauro Bigonzetti.  Depuis 2009, Sara s’est jointe à ezdanza, Danse K par K, P.P.S. Danse, Les 7 doigts  de la main (Triptyque), Trip the Light Fantastic, Umanoove/Didy Veldman, Cirque Éloize  et le Petit Théâtre de Sherbrooke en plus de développer ses propres projets  chorégraphiques. 

En tant qu’artiste indépendante, elle participe aussi à plusieurs projets  chorégraphiques, cinématographiques et de vidéoclip et collabore aussi avec  différentes écoles comme enseignante, assistante-chorégraphe et chorégraphe.

Un spectacle où, tel un chœur dans une cathédrale, la danse, les mots et la musique se fondent en une seule voix pour faire écho à l’œuvre de Lhasa de Sela qui nous appelle à célébrer la vie en toute sérénité.

Confinés dans une monumentale structure métallique, deux hommes s’embrasent sous les yeux captivés des spectateurs. Dans cette œuvre au croisement de la danse et du théâtre, la force brutale des interprètes vient se mêler à une tendresse universelle.

En parallèle de son spectacle Les Chaises, PPS Danse proposait une série d’ateliers d’initiation chorégraphique basée sur l’œuvre littéraire d’Eugène Ionesco, et sur l’adaptation en pièce chorégraphique qu’en a fait la compagnie.

Les ateliers avaient pour but de sensibiliser les participants à la danse contemporaine, au jeu théâtral et au processus de création chorégraphique. Au travers de chacune des explorations proposées, les participants étaient invités à se questionner sur la création chorégraphique et le rôle de l’interprète en danse.

Différentes activités composaient l’activité, dont la lecture d’un extrait de la pièce d’Ionesco, l’exploration de la voix et de la gestuelle, ainsi que la scénarisation d’une séquence chorégraphique. Les participants devenaient parties prenantes de la création en incarnant tour à tour le rôle de l’interprète en danse et celui du chorégraphe. Assisté d’interprètes et de chorégraphes professionnels, chacun étaient amené à développer une sensibilité à la gestuelle de la danse et au jeu théâtral.

Les ateliers d’initiation chorégraphique Les Chaises ont été offerts sous la forme de rencontre ponctuelle (un atelier intensif) ou de six rencontres adaptées d’une heure, chacune réparties sur plusieurs mois.

 

Quelques photos de l’atelier « Les Chaises » pour enfants :

 

 

Quelques photos de l’atelier « Les Chaises » pour personnes âgées à Villeray :

 

Voir aussi l’atelier sur Vimeo : https://vimeo.com/74880162

En lien avec son spectacle Contes pour enfants pas sages, PPS Danse proposait une série d’ateliers d’initiation chorégraphique destinés aux élèves du primaire. Basés sur les contes de Jacques Prévert, ces ateliers d’initiation chorégraphique visaient à sensibiliser les participants à la danse contemporaine et au processus de création chorégraphique.

Présenté sous forme de jeu, l’atelier utilisait la gestuelle des animaux de l’œuvre de Prévert, Contes pour enfants pas sages,  comme matière chorégraphique. Il s’articulait autour de différentes activités dont la lecture d’un conte, l’exploration de la gestuelle, la scénarisation d’une séquence chorégraphique et se terminait par de mini-représentations.

Afin de créer des ponts entre l’artiste et le public, ils favorisaient l’accès à la danse contemporaine par le biais de la littérature, du théâtre, de la musique et du chant. Proposé en milieu scolaire ou communautaire, l’atelier était offert en formule d’une ou plusieurs rencontres par des interprètes et chorégraphes professionnels.

Quelques photos des ateliers de Contes pour enfants pas sages tenus au Mexique en 2014.

Un couple de vieillards, pour égayer l’ennui, la solitude et l’isolement, s’inventent une ribambelle d’invités invisibles qui se bousculent à leur porte. Cette adaptation originale de l’œuvre d’Eugène Ionesco intègre harmonieusement la danse, le théâtre et la musique.