Nicolas Boivin
Une série pour mieux connaître ceux et celles qui oeuvrent aux productions de PPS Danse.
Nicolas Boivin / danseur pour la production Attractions
À quel âge avez-vous commencé à danser ?
J’ai commencé à danser à l’âge de 12 ans en danse urbaine.
Est-ce que vous aimez toujours votre discipline ? Vous entraînez-vous tous les jours ?
J’aime plus que jamais la danse, et le fait de ne plus y avoir accès comme auparavant me démontre à quel point cet art est essentiel à ma vie. Malgré le confinement, je reste actif en faisant des sessions de mouvements en gardant toute mon attention sur ma coordination, l’amplitude de mes mouvements et mon centre. Pour Attractions, c’est au niveau cardio que ce sera plus difficile parce que ce spectacle nécessite un «stamina» bien particulier.
Aviez-vous un canevas de départ pour Attractions ? Est-ce que la proposition de départ a beaucoup évolué en cours de processus ?
La composition du spectacle a énormément évolué depuis le début. Au départ, la distribution du duo de danseurs comprenait un autre danseur, Alexandre Carlos, et Roxanne (Duchesne-Roy). À mon arrivée, j’ai commencé par apprendre tout le matériel en trois jours et demi pour entamer une première résidence. Ensuite, pour toutes les autres qui ont suivie, nous avons créé, changé et déplacé des tableaux pour laisser surgir la version finale présentée lors de notre première officielle.
Est-ce une performance exigeante pour vous ?
Cette fameuse version finale est très exigeante. Il s’agit d’un 59 minutes avec des sorties de quelques secondes utilisées pour déplacer le matériel de scène et les instruments de musique. Lorsque je reviens sur scène, c’est pour un nouveau tableau qui change totalement d’énergie par l’ambiance musicale.
Est-ce qu’il a été facile d’intégrer les instruments de musique à vos partitions chorégraphiques ?
L’intrusion des instruments à la chorégraphie n’a pas toujours été évidente. Parfois nous avions trop d’idées, il fallait donc faire un choix qui était influencé par le tableau d’avant ou d’après. En effet, il fallait surtout penser aux coulisses et à l’accessibilité des instruments pour Pierre et Élisabeth, de manière à ce qu’ils puissent faire leur changement d’instruments le plus rapidement possible.
Est-ce que vous aimez intégrer votre voix à la danse ? Est-ce un défi supplémentaire ?
L’intégration de la voix a effectivement été un défi supplémentaire, mais Pierre et Élisabeth m’ont vraiment aidé à trouver ma voix, après quelques fous rires !