Hélène Blackburn

Une série pour mieux connaître ceux et celles qui oeuvrent aux productions de PPS Danse.

Hélène Blackburn

Hélène Blackburn / chorégraphe invitée pour la production Danse Lhasa Danse

Votre lieu de naissance ?

La belle ville de Chicoutimi.

Comment vous est venu l’envie de chorégraphier ?

J’ai commencé les classes de danse très jeune à l’âge de 4 ans. La danse à presque tout le temps fait partie de ma vie. Mon premier souvenir où je sais que je m’imaginais comme chorégraphe, c’est lorsqu’à l’âge de 13 ans, j’ai dû écrire un texte sur mon choix de carrière future. Je dois dire que ma professeure s’est montrée aussi surprise que sceptique devant un choix qu’elle jugeait peu conventionnel et surtout irréaliste. Je dois dire que je m’en suis bien sorti !

Vous étiez d’abord danseuse ?

Oui, quelques années à la Fondation Jean-Pierre Perreault, C’est d’ailleurs là que j’ai rencontré Pierre-Paul.

Quelle formation ou perfectionnement a été le vôtre ?

Comme je le disais, j’ai fait beaucoup de ballet et de contemporain dans ma formation initiale. J’ai ensuite fait un Baccalauréat en danse (profil interprétation/création) et ensuite une maîtrise en danse.

Est-ce qu’il vous arrive souvent de recevoir et d’accepter des invitations pour un projet regroupant plusieurs voix ou signatures ?

Très rarement. En général, j’accepte des commandes d’oeuvres qui peuvent être intégrées dans un programme comprenant une ou deux pièces mais jamais comme le projet de Lhasa ou celui de Léo Ferré.

Quelle est habituellement votre façon de travailler ou votre état d’esprit en commençant un projet de chorégraphie ?

Je fais toujours un travail préparatoire avant chaque création mais qui repose sur un travail de définition du projet (éclairages, musique, costumes, scénographie…) Ça peut aller très loin, du genre à prévoir le placement des projecteurs d’éclairage. 

Vous faites des recherches, vous réfléchissez à un vocabulaire, à une intention ?

Parfois c’est une intention mais je dirais que je travaille davantage sur des univers. Mon mouvement évolue lentement d’une pièce à l’autre. Tout ça est toujours tissé serré.

Que représente pour vous l’univers de Lhasa de Sela ? avez-vous une histoire particulière avec son répertoire ?

Comme tout le monde, je connaissais la musique de Lhasa mais c’est le projet de PPS qui m’a fait entrer dans l’univers de Lhasa. Donc pour moi Lhasa demeurera toujours liée à PPS.

Vous aviez envie de chorégraphier un morceau en particulier ? une chanson qui vous est chère ?

À proprement parler, je n’ai  pas chorégraphié pour ce projet. J’ai plutôt adapté deux duos de mon répertoire pour le projet.

Vous connaissez Pierre-Paul depuis longtemps ?

Nous sommes arrivés dans le milieu de la danse à peu près dans les mêmes années mais nous nous sommes vraiment rencontrés lorsque nous étions chez Perreault dans les années 80. Ça fait longtemps…